L’armée du Seigneur Noir / Tome I – Le magicien et le golem
Avertissement en guise de prélude
Pensez-vous que la Fantasy soit un état d’esprit qui amène à faire des choses drôles ou inattendues ? Dans ce cas, vous vous approchez de la vérité, malgré quelques notions d’orthographe à réviser. Car la Fantasy rassemble plusieurs styles d’histoires, toutes authentiques, comme celle dont je me fais ici le rapporteur. Sans être exhaustif et ennuyeux (cela va généralement de pair), en voici un échantillon :
- La féerie se reconnait à sa prolifération de bestioles ailées, souvent dotées de pouvoirs magiques. Ces derniers les distinguent des moustiques, dont les cloques n’ont rien de merveilleuses ;
- La dark fantasy où le héros, même mort, continue à broyer du noir en ourdissant de sombres vengeances ;
- L’heroic fantasy, avec ses barbares musclés fleurant l’étal du poissonnier en plein soleil. Ceux-ci sont prêts à tout pour gagner des points d’expérience, quitte à rosser d’innocentes créatures (selon l’avis de ces dernières).
Loin de moi l’idée de vous effrayer ! Il y a pourtant un peu des trois dans Le magicien et le golem. Il est question de mort (présumé) friand de saucisson, de types louches qui sentent mauvais et même de moustiques. La franchise m’inciterait donc à ranger cette histoire dans une nouvelle catégorie : la fantasy pas héroïque. De celle qui attend embusquée derrière un arbre, un buisson ou même un modeste gazon. Vous voilà prévenu.
Votre dévoué narrateur, Ph. H. B.