Autopsie d’un écrivain

November 6, 2010 dans Z'umeurs

J’ai commencé à écrire voici six ans, et je portais alors le même sac à dos que mon héros. Tout comme lui, j’ignorais ce qui m’attendait au bout du chemin. Si j’allais me perdre au milieu de ronces ou si je mènerais à terme ma première aventure. Je n’ai pas emprunté le parcours le plus court ; voilà ce qui arrive quand on part sans carte ni boussole. On tourne un peu en rond. Mais l’arrivée franchie, je n’avais qu’une hâte. Repartir ! Et vérifier que ce n’était pas un coup de chance.

Mon deuxième livre à peine achevé germe une question insidieuse. De combien de romans faut-il accoucher pour être écrivain ? En restant modeste, merci. Deux, trois ou plus ?

Pas grave, d’abord parce qu’un troisième tome me réclame (J’avoue, j’avoue ! Il s’agit d’une trilogie ; la faute à JRR Tolkien).  Ensuite parce que je suis décidé à suivre l’exemple du père de Marty McFly. Un conte de fée et une nouvelle suivent (contrairement aux éditeurs), et se repose cette dérangeante question. Sauf qu’à présent, « publier » s’y immisce.

Combien de romans faut-il publier pour être écrivain ? Je vous préviens, « autoédition » ne fait pas partie de mon vocabulaire.

J’achève le premier jet d’un quatrième roman et je n’ai toujours aucune idée de la réponse.