De la lumière au bout du tunnel de nain

September 15, 2019 dans News, Roman

Ne jamais abandonner, ne jamais baisser les bras ! Merci Galaxy Quest ! Enfin le miracle s’est accompli. À croire que tous ces petits moments informes finissent réellement par servir à quelque chose, une fois bien emboités les uns dans les autres. Oui, Arha 4 est fini ! En tout cas, une proto version de premier jet (que ne faut-il pas inventer comme nom). Le score pourtant n’était pas fameux : 20 jours sur 31 (dont trois rattrapages). Je rappelle au passage qu’il ne s’agit que d’une heure de travail journalier liée à la sieste d’une micro Lutine. J’ai vu une grande lumière et quelqu’un m’a dit : « Arrête de parler à voix haute et corrige-moi tout ça sans perdre de temps. »

Once upon a time… dans ma tête

September 11, 2011 dans Z'umeurs

Au début, à quoi ressemble une histoire ? Passé le stade de l’idée géniale griffonnée à la hâte sur le premier support venu ?
Après avoir couché ce qui s’imposait avec la force et la spontanéité d’une vague scélérate ?
Quand on se rend compte au début du second chapitre, que non, vraiment, il faut se pencher sur le squelette avant d’aller plus loin ?
À ce moment, l’histoire a un début, une fin, une tête, une queue, et au milieu, une colonne vertébrale. Sur cette dernière, des nœuds, ou vertèbres pour poursuivre la métaphore, s’articulent comme autant de chapitres. Inutile de rêver, toutes ses articulations ne me sont pas connues dès le départ, car de la complexité née davantage de complexité ! L’histoire nourrit l’histoire et c’est ce qui rend l’écriture aussi excitante.
Avant de prendre son pied, ou sa plume, il me faut poser par écrit un maximum de jalons. Rien de mieux pour cela que du papier (recyclé, en quantité), un stylo (voire deux, pour quand le premier aura glissé sous une feuille), une surface de travail importante et du temps. Le résultat (ci-contre) doit ressembler à ce qui se trame dans un coin de ma tête, l’araignée en moins.

Parturition joyeuse

February 28, 2011 dans Z'umeurs

Il pèse 693 000 signes et se porte bien. Son père est comblé malgré un long travail d’accouchement :-) Mon quatrième roman (dont le nom est gardé secret) est aussi mon plus long. Bon, ça reste très raisonnable comme volume, mais je ne tenais à battre un record personnel. Sans doute celui-ci perdra un peu de poids avec le temps.
Je suis bien sûr resté dans le registre de la fantasy, dans mon univers mâtiné de magie et d’humour. Les lecteurs “visés” (quelle horrible expression) ont toutefois changé. Principalement en raison des thèmes abordés, plus adultes. Rien d’horrible toutefois ni de salace (j’en vois dans le fond qui quitte le blog, bravo !).
En attendant son débogage et la quête d’un éditeur, je me réjouis de voir les nombreux lecteurs de La fée de la Mousse sur Feedbooks. Oh bien sûr cela ne préjuge pas de la qualité de ce conte ! Mais ça fait rudement plaisir…

À cheval

December 4, 2010 dans Z'umeurs

Je viens d’achever l’écriture du premier jet de mon quatrième roman, un long processus en dents de scie, qui cumule plaisirs et frustrations. La liste des « révisions » que j’ai notées (et annotées) dans mon carnet est longue… Bref, le deuxième jet s’annonce des plus passionnants. À titre d’exemples, des personnages ont évolué seuls, certains ont même changé de sexe depuis que je les fais naître. Cette étape est pour moi indispensable pour tout remettre « à niveau » : trouver les noms qui m’échappent, coucher les descriptions qui sont restées dans un coin de ma tête… Tout refaire ? Non, pas vraiment, mais cette idée peut passer et repasser à de mauvais moments et donner l’envie de baisser les bras. Mais comment abandonner un de ses enfants ?

Le cheval est mon animal totem (cf. l’étymologie de mon prénom), quoique leurs grandes dents ne m’inspirent guère confiance. Dans la culture slave, chez les Vikings, cet animal symbolise la persévérance et la découverte de nouvelles possibilités. Hm, je me demande si les noms donnent du pouvoir aux choses… ou aux êtres.