Once upon a time… dans ma tête

September 11, 2011 dans Z'umeurs

Au début, à quoi ressemble une histoire ? Passé le stade de l’idée géniale griffonnée à la hâte sur le premier support venu ?
Après avoir couché ce qui s’imposait avec la force et la spontanéité d’une vague scélérate ?
Quand on se rend compte au début du second chapitre, que non, vraiment, il faut se pencher sur le squelette avant d’aller plus loin ?
À ce moment, l’histoire a un début, une fin, une tête, une queue, et au milieu, une colonne vertébrale. Sur cette dernière, des nœuds, ou vertèbres pour poursuivre la métaphore, s’articulent comme autant de chapitres. Inutile de rêver, toutes ses articulations ne me sont pas connues dès le départ, car de la complexité née davantage de complexité ! L’histoire nourrit l’histoire et c’est ce qui rend l’écriture aussi excitante.
Avant de prendre son pied, ou sa plume, il me faut poser par écrit un maximum de jalons. Rien de mieux pour cela que du papier (recyclé, en quantité), un stylo (voire deux, pour quand le premier aura glissé sous une feuille), une surface de travail importante et du temps. Le résultat (ci-contre) doit ressembler à ce qui se trame dans un coin de ma tête, l’araignée en moins.